Les moulins

Le moulin Mathy

Le moulin est situé sur la commune de Montpont-en-Bresse,  sur la rivière Sâne Vive. La rivière prend sa source à quelques kilomètres en amont, dans l’Ain. Localement, à une quinzaine de kilomètres en aval, à la confluence de la Sâne Vive et de la Sâne Morte.

On peut voir l’emplacement du moulin et une retenue d’eau sur la carte Cassini. Une succession de petits moulins étaient installés tous les 4 km, avec de petits dénivelés de l’ordre de 2 m. Sur la commune, il existait un petit moulin à 4 km en amont, équipé d’une seule turbine, et un autre de taille équivalente en aval. Le “Moulin de Montpont” était le plus important avec ses trois turbines pour entraîner trois paires de meules pour moudre le grain des agriculteurs. Les turbines n’étaient utilisées que pendant la période hivernale, en utilisant le “droit d’eau” sur “le ban du moulin”, c’est à dire en inondant les prairies en amont.

Mr Mathy qui avait racheté le moulin en 1911, à 21 ans achetait « une hauteur d’eau » de temps en temps, en hiver, au meunier du moulin amont qui disposait d’un ban* du moulin très supérieur à la sienne, en surface et en volume. De plus, la partie plus haute du moulin était équipée pour fabriquer de la farine de blé pour les boulangeries, avec des “cylindres” pour concasser le blé et un “plansichter” pour tamiser la farine. Un énorme moteur diesel entraînait l’ensemble des machines avant l’arrivée de la moyenne tension. Ce moteur diesel a dû fonctionner jusque dans les années 1950. L’eau de refroidissement, qui était chaude, alimentait le lavoir du moulin. Par la suite, un transformateur électrique permettait alors d’alimenter les moteurs des machines. Il existe des photos du moulin avec sa grande cheminée, vers les années 1900, en couverture d’un livre au musée de Pierre de Bresse.
Mr Mathy a entrepris de gros travaux de modernisation du moulin vers 1950, ce qui lui a enlevé une bonne partie de son cachet. À l’arrêt de l’activité, dans les années 1970, il a vendu le matériel. Il ne subsiste que deux turbines, quelques boisseaux et l’habillage des meules.

* droit de “BAN” : c’est un droit octroyé par les seigneurs qui permet de retenir l’eau et d’inonder les prés en amont.

Le moulin de Lessot

Le moulin est situé sur la commune de Montpont-en-Bresse,  sur la rivière Sâne Vive. La rivière prend sa source à quelques kilomètres en amont, dans l’Ain. Localement, à une quinzaine de kilomètres en aval, à la confluence de la Sâne Vive et de la Sâne Morte.

On peut voir l’emplacement du moulin et une retenue d’eau sur la carte Cassini. Une succession de petits moulins étaient installés tous les 4 km, avec de petits dénivelés de l’ordre de 2 m. Sur la commune, il existait un petit moulin à 4 km en amont, équipé d’une seule turbine, et un autre de taille équivalente en aval. Le “Moulin de Montpont” était le plus important avec ses trois turbines pour entraîner trois paires de meules pour moudre le grain des agriculteurs. Les turbines n’étaient utilisées que pendant la période hivernale, en utilisant le “droit d’eau” sur “le ban du moulin”, c’est à dire en inondant les prairies en amont.

Mr Mathy qui avait racheté le moulin en 1911, à 21 ans achetait « une hauteur d’eau » de temps en temps, en hiver, au meunier du moulin amont qui disposait d’un ban* du moulin très supérieur à la sienne, en surface et en volume. De plus, la partie plus haute du moulin était équipée pour fabriquer de la farine de blé pour les boulangeries, avec des “cylindres” pour concasser le blé et un “plansichter” pour tamiser la farine. Un énorme moteur diesel entraînait l’ensemble des machines avant l’arrivée de la moyenne tension. Ce moteur diesel a dû fonctionner jusque dans les années 1950. L’eau de refroidissement, qui était chaude, alimentait le lavoir du moulin. Par la suite, un transformateur électrique permettait alors d’alimenter les moteurs des machines. Il existe des photos du moulin avec sa grande cheminée, vers les années 1900, en couverture d’un livre au musée de Pierre de Bresse.
Mr Mathy a entrepris de gros travaux de modernisation du moulin vers 1950, ce qui lui a enlevé une bonne partie de son cachet. À l’arrêt de l’activité, dans les années 1970, il a vendu le matériel. Il ne subsiste que deux turbines, quelques boisseaux et l’habillage des meules.

* droit de “BAN” : c’est un droit octroyé par les seigneurs qui permet de retenir l’eau et d’inonder les prés en amont.

Le moulin de Durtal

Le moulin de Durtal est implanté à quelques centaines de mètres de la Sâne Vive, en contrebas d’une digue de terre qui peut faire penser à un moulin à inondation.
Il comprend le moulin proprement dit et un bâtiment annexe. Un petit affluent de la Sâne Vive alimentait le moulin par un bief passant du côté sud du bâtiment. Le moulin en cours de restauration, a fonctionné jusqu’au début du XXème siècle.

 

Au sud du moulin, l’annexe, servant de remise et de grange, est construit en pan de bois. En effet, l’activité du meunier, compte tenu de la modestie du moulin, est complétée par le travail agricole. Les murs sont soit hourdés de briques et recouverts d’un enduit de protection,  soit couvert d’un pisé. La façade principale est largement ouverte par deux grandes portes sans battant.